DEUXIEME CHAPITRE
M¢ = const
1.La paie - une valeur auto-accroissante
Marx a développé sa théorie du capital en découvrant la valeur ajoutée et exprimant lexploitation capitaliste à travers la norme de la valeur ajoutée. Cest à travers cette dernière quil devient claire ce qui est le capital. Le capital est une valeur autocroissante à cause de laccroissement continu, illimité et non-controlé de la norme de la valeur ajoutée. La soif insatiable du capital pour la sueur et les nerfs humains est manifestée par laccroissement continu de la norme de la valeur ajoutée, minant de plus en plus de travail humain, raccourcissant de plus en plus le temps de travail de louvrier. Ou bien, en dautres mots, le capital représente une fonction qui accroît sans trêve avec le temps. Comme une conséquence de son action, de son accroissement est la fonction de salaire relatif, exprimant lappauvrissement relatif de la classe ouvrière au dépens de laquelle se fait cet accroissement. Trois cas sont possible lors de létude de cette fonction:
v v v
a) D --------- < 1; b) D --------- = 1; c) D --------- > 1;
v + m v + m v + m
Nous devons toute de suite noter que le cas c) nest pas caractéristique au capital. Ce cas est un résultat de la retenue continue et importante de la paie avec laccroissement continu du revenu national qui ne peut paraître en tant quun phénomène occasionnel que pour de courts moments lors dune crise - par exemple au début des années 60 en Italie, en 1968 en France, etc., tout comme en 1987 en Bulgarie.
Cependant, pour que Dv > D(v+m) soit une pratique constante, cela peut se faire au profit de laccroissement de la valeur ajoutée. Ce cas est une violation, une désorganisation dans les processus de distribution du capital et ne peut paraître que par exception. Et tout de même, il y a une telle exception dans notre pratique - de 1952 à 1956 - comme résultat de la dictature du prolétariat mal comprise. Cest une maladie, un état pathologique du capital qui nest retourné à son état normal quaprès le coup dEtat de 1956, c.-à-d., le Plénum dAvril du Parti communiste bulgare na pas restauré les principes léninistes dans le parti mais des rapports capitalistes normaux dans la distribution. Et comme ce cas nest pas typique, nous nous intéressons au développement de v à (v+m) seulement dans lintervalle de 1 à 0. Parce que les fonctions du capital, pour quil soit capital, c.-à-d., une valeur autocroissante, ne sont manifestées qua Dv < D(v+m). Dans ce cas-là le salaire relatif représente une fonction continûment diminuante dans lintervalle [1;0], une fonction, limitée de dessous et de dessus.
Le capital est un rapport social auquel le salaire relatif est toujours minimum, tendant à zéro. Cela, bien sur, nest vrai quen sens mathématique, parce que les ouvriers ne sont pas des caméléons « à se nourrir de lair »[i] Bien que vers la fin de 1996 en Bulgarie il ont été transformés justement en cela ! Donc, « le travail gratuit est une limite dans le sens mathématique : il est toujours possible à l'approcher et jamais à l'atteindre »[ii]. Notre oligarchie socialiste( !) financière avait si peu à démentir ce postulat scientifique !
Quand laccroissement du salaire de la classe ouvrière retarde laccroissement de la nouvelle valeur, c-à-d. à Dv < D(v+m), cela veut dire une consommation progressivement diminuante de cette classe, exprimée en baisse de la demande solvable de moyens de subsistance. Cette dernière, de sa part, représente un des facteurs causant les crises économiques. La baisse de la paie au-dessous de la valeur de la force de travail mène au dépouillement continu du produit nécessaire de la classe ouvrière, c-à-d., de cette partie du produit nouveau qui est indispensable à sa reproduction normale. De cette manière, la demande solvable des ouvriers entre en conflit avec la production dobjets de consommation en tant quélément de la disproportion capitaliste de base entre I(v+m) et IIc, qui mène à de contradiction aiguës, à collisions entre eux qui se développent comme des tempêtes sociales, comme des crises. Et si à lune des formes du capitalisme monopoliste contemporain à propriété privée dominante les crises se manifestent en production en sus du plan, en surplus, représentant une « hémorragie » de marchandises menant à la possibilité dune « apoplexie » du système, alors à sa deuxième forme à propriété dEtat dominante elles sont exprimées en déficit, en insuffisance menant à « linfraction ». Cest pourquoi une des causes de toutes les crises du capitalisme est la consommation retardante et diminuante de la classe ouvrière vis-à-vis à la valeur nouvelle et laccroissement de cette partie delle qui est séparée pour la consommation par les ouvriers, le salaire qui mathématiquement représente linégalité Dv < D(v+m).
Cependant, lors de la transformation de cette inégalité en égalité, c-à-d. Dv = D(v+m), lorsque laccroissement du salaire moyen de la classe ouvrière est égal à celui de la nouvelle valeur créée, cela veut dire que la consommation de la classe ouvrière ne retarde pas de laccroissement de cette nouvelle valeur, créée par eux-mêmes, qui est distribuée dans la société entière. La réalisation de cette égalité nest possible que si une norme invariable de la valeur ajoutée est présente. Traduit vers une langue économique populaire, légalité Dv = D(v+m) veut dire que laccroissement du salaire moyen de la classe ouvrière dans un pays doit correspondre au même degré de laccroissement du revenu national. Ou bien, force à laccroissement continu du salaire dans le temps en tant que fonction de laccroissement de la nouvelle valeur, le salaire à léchelle sociale, en tant quun rapport social, représente une valeur autocroissante. Le capital est une valeur autocroissante, parce que dépendant de la valeur avancée (c+v) il lui est ajouté son accroissement la valeur ajoutée m. Le salaire est une valeur autocroissante parce que dépendant de la valeur ajoutée (v+m) il lui est ajouté son accroissement - Dv. De cette manière le salaire à léchelle sociale peut être non seulement une valeur accroissante mais aussi une valeur autocroissante. Cela, pourtant, ne veut pas dire que le salaire individuel est toujours une valeur autocroissante. Par contre, il dépend de la réalisation de la marchandises produite par louvrier, c-à-d., il contient la possibilité dêtre réduite selon le résultat, comme nous allons voir plus loin.
Ainsi, le capital est-il toujours une valeur autocroissante, mais pas toute valeur autocroissante est capital !
A cause de laspiration privée constante à extraire de la valeur ajoutée maximum, il est impossible pour le capital de maintenir sa norme invariable, mais il laugmente toujours (de manière réglée ou sans aucun principe). Il était une pratique constante du capitalisme rouge daugmenter « de-dessus » les normes de travail ayant en même temps la productivité de travail invariable, c-à-d. par augmenter la norme de la valeur ajoutée, par augmenter lexploitation, lEtat capitaliste mettait sa main grossière à la poche de louvrier. Une telle norme moyenne invariable de la valeur ajoutée veut dire quun processus de production conscient et contrôlé par la société est réalisé, c-à-d. une production qui se développe dans les conditions de propriété collective des moyens de production. Quand le processus de laccroissement de la valeur est incontrôlable, alors laccroissement de la valeur est présentée devant nous sous la forme de capital. La propriété à létape contemporaine du développement des forces productrices est une manifestation de la valeur. Si la propriété sera collective ou privée cela ne dépend que du processus de laccroissement de la valeur est-il contrôlable ou non. Tout comme la tache principale de la physique de nos jours est de réaliser un processus thermonucléaire contrôlable, la tache principale de léconomie politique est de réaliser un processus contrôlable de laccroissement de la valeur. Et cela peut être atteint en manageant et en réglant la norme de la valeur ajoutée. Tout comme lénergie terrestre serait fantastiquement augmentée par suite dun processus thermonucléaire maîtrisé, de même lénergie sociale serait augmentée par suite dun processus de valeur maîtrisé. Si lon narrête pas linvasion du capital, il aurait porté des coups irréparables à la civilisation humaine, lénergie thermonucléaire y incluse ! Par lui-même le capital est le moyen le plus puissant dextermination de masse !
Le salaire autocroissant veut dire que la force de travail, nayant pas travaillée lors du processus de production en tant que marchandise, nen sort pas comme une marchandise, c-à-d. le processus de production est privé dexploitation de la force de travail. Ce qui, de son coté veut dire une justice sociale. La justice sociale est exprimée en absence dexploitation dans la société, en rejet du pillage organisé du travail humain. Lexploitation, c-à-d., linjustice sociale est en réalité une criminalité organisée, élevée en rang de loi principale un crime constitué !
La justice sociale est manifestée dans les rapports de distribution. La distribution des biens matériels dans les conditions de la production capitaliste est toujours au détriment de la classe ouvrière. À lexistence de linégalité Dv < D(v+m) les rapports de distribution sont toujours violés, tout comme à linégalité Dv > D(v+m). Linégalité mathématique dans les deux cas exprime de linjustice sociale, dans le premier cas pour la classe ouvrière, dans le second pour toutes les autres classes et groupes sociaux. Il ne peut y avoir des processus de distribution justes par rapport à toute la société en dépendance de la distribution de la nouvelle valeur pour la consommation que si légalité Dv = D(v+m) est présente. Ou bien, si par la loi p' = const on établit tout dabord des rapports de production de droits égaux, par la lois M' = const on établit ensuite de justes rapports de distribution. « Le rapport de distribution déterminé nest par conséquence qu"une expression du rapport de production déterminé historiquement. »[iii]
La norme invariable de la valeur ajoutée
ne veut pas dire quelle est universelle aussi, c-à-d. la
même pour tous les producteurs. Comme nous avons déjà
vu de p' = const , elle est différente et
déterminée par le niveau technique de la production DM = D(c +v
v). Ou, par dautres mots, la norme
de la valeur ajoutée est augmentée non seulement lors de la
production capitaliste, mais lors de la production socialiste aussi. Mais
cette augmentation nest pas arbitraire et ne témoigne pas du
tout de lexploitation de la force de travail. La justice sociale, c-à-d.,
labsence dexploitation sous le socialisme est exprimée
non pas en obtention du « produit entier » du travail,
selon les idées utopique avant Marx et celles quon avait pratiquement
jusquhier, mais en linadmissibilité de prendre au-dessus
dune limite déterminée de ce produit la limite
du temps de travail nécessaire. Lobole que la société
et lEtat prennent de louvrier est cette partie du travail, qui
ne peut pas engendrer des classes et des contradictions de classe. La partie
non-payée du travail de louvrier est utilisée à
laccumulation, à la reproduction élargie de sa propre
entreprise, et pour couvrir les nécessités de la partie de la
société qui ne produit rien. Celle est la cause dy avoir
une norme de valeur ajoutée sous le socialisme aussi et de ne pas payer
« le travail entier » de louvrier. Et
plus louvrier est qualifié, plus la partie de son travail
non-payée est grande, bien que en valeur absolue son salaire obtienne
des dimensions colossales. Voilà pourquoi, il y aura de la différence
des biens sous le socialisme aussi, mais cette différence ne soit plus
de classe. Cette différence des biens résultera justement de
légalité sociale et de
la justice sociale et pas malgré elles. Parce que toute égalité
dans la société monétaire, selon Marx aussi, est basée
sur une inégalité. Ce nest pas un paradoxe. Pourquoi ?
Pourquoi cette différence des bien nengendre pas de classes ?
Parce quelle nest basée quau travail propre, cet
état des bien est obtenu par chacun suivant son propre travail, suivant
ses propres possibilités. Et quest-ce que cela veut dire ?
Quest-ce que veut dire « suivant son propre travail » ?
Et pourquoi cette expression nest-elle pas valable pour le capitaliste
aussi ?
« Suivant son travail » veut dire justement cette limite qui est toute différente, strictement individuelle à chaque ouvrier la limite du temps de travail nécessaire ! Cest justement le travail dans le cadre du temps de travail nécessaire qui signifie un travail accompli « selon son travail », c-à-d., selon le travail nécessaire, fait par tout ouvrier, qui est strictement différent et individuel. Cette limite du travail nécessaire ne permet à aucun ouvrier de prendre moins que le travail fait, donc dêtre lésé (et même exploité), ni de prendre plus de cela (donc dêtre favorisé). Cest cette limite strictement individuelle du travail nécessaire, correspondant aux niveaux et aux possibilités différents des ouvriers et étant déterminée seulement par les niveaux différents de la productivité du travail, qui permet des niveaux différents de satisfaction des nécessités, c-à-d., un état matériel différent, sans pourtant permettre la formation de classes riches et pauvres. Parce que chacun reçoit léquivalent monétaire de son propre travail nécessaire le salaire, sans sapproprier du travail ajouté dautrui en tant que profit, ce que le capitaliste fait. Aucun capitaliste naccumule sa fortune « suivant son travail », parce que son travail nest pas travail nécessaire, mais ajouté, sa fortune ne vient pas du travail nécessaire propre, mais de lappropriation du travail nécessaire dun autre. Les profits sont une valeur ajoutée, appropriée gratuitement par le capitaliste et pas un salaire à lui, pour lequel il a fait un certain travail. Plus précisément, son travail ne trouve pas dexpression en salaire en tant que travail nécessaire propre, mais en la valeur ajoutée qui, de son coté sexprime en profits sous la forme dappropriation dun travail ajouté, celui étant la somme de plusieurs unités de travail non-payé des autres. La différence en est que dans le premier cas le revenu représente des profits du capital, dans le second un salaire reçu par suite du travail. Et le rapport entre le capital et le salaire est de léchelle du rapport entre le Système solaire et le modèle classique de latome (de 1 :10 à 1 :1010). Tandis que le rapport entre deux salaire ne peut être que quelques fois (de 1 :1 à 1 :5, soit il même 1 :10), c-à-d., là ou finit le rapport entre deux salaires, commence le rapport entre le salaire et le capital. Cest pourquoi sous le socialisme aussi il y a de la différence entre les salaires, mais ici cette différence nest pas de rapport de capital. La différence est obligatoire à cause de la complexité du travail accompli. Cependant, cette différence résulte de la différence provenant et imposée par le processus de la production. Il y a de la différence, mais elle nest pas entre capital et travail, mais entre travail et travail. Et comme elle nest pas de caractère de capital, elle ne forme pas de classes. On ne parle pas de différence de capital parce que la seule source de revenus dans cette société est le salaire, par différence du capitalisme ou les sources des revenus sont trois capital, terre et travail. Cest alors et seulement alors que peut apparaître et peut être comparée la différence entres les travaux différents, exprimés par les salaires en rapports différents. Une chose qui est impossible dans lautre cas cest pour cela que le rapport entre les revenus y est de caractère de capital, lorsque dans le cas du socialisme ce nest pas comme cela ! Quand la force de travail nest pas une marchandise, la différence entre le salaire et le salaire nest pas la même que entre le salaire et le capital. Cest pourquoi « plus riche » sous le socialisme néquivaut plus capitaliste, mais seulement « suivant son travail » !
2. Le salaire individuel
Ainsi, une des causes de la proportionnalité dans une économie est-elle la norme invariable de la valeur ajoutée. Mais pour que M' soit maîtrisée, il est nécessaire que la loi p' = const soit établie. Et cest après cela que le processus réel de la production est réalisé, à M' = const déjà. Le processus p' = const est une condition préalable nécessaire à maintenir une norme constante de la valeur ajoutée. En plaçant M' = const, nous recevons :
v
Dp' = ---------
c + v
Par ici nous pouvons déterminer le salaire individuel en tant quune fonction des résultats de production réels. Dans ce chapitre nous nous intéressons létude des cas à la productivité de travail invariable et cest pour cela nous ne nous arrêtons quà eux parmi tous les autres, examinés par Marx :
1. a) Dv < D(c+v) la norme des profits diminue ;
b) Dv = D(c+v) la norme des profits reste invariable ;
c) Dv = D(c+v) la norme des profits est augmentée.
Le cas 1.a) nous intéresse dautant quil exprime la probabilité de baisse, la réservation de la même valeur ou laccroissement insuffisant du salaire des ouvriers dont les résultats du travail nont pas reçu la reconnaissance sociale, c-à-d., dont les marchandises nont pas été réalisées pour des causes différentes au marché, par cela ayant provoqué une baisse de leur norme individuelle des profits au-dessus de la norme générale. Et le cas 1.c) signifie une productivité de travail baissante, quand laccroissement du salaire devance laccroissement du capital.
Il est clair que les cas 1.a) et 1.c) sont indésirables et ne doivent être admis ils ne sont pas dans lintérêt de personne.
Le cas 1.b) et de grande importance pour nous cest lui qui exprime la dépendance cherchée du salaire de la dynamique du capital : à la norme invariable de la valeur ajoutée laccroissement du salaire individuel doit suivre laccroissement du capital !
2. Economie de c :
Si un capital 85c+15v produit de la valeur ajoutée 20m, sa norme des profits est 20 %, et la norme de la valeur ajoutée 133 %. Si une nouvelle organisation du travail mène à une économie de capital constant, de 5c, par exemple, dans toutes les autres conditions égales elle aurait augmenté la norme des profits à 21 %, et le capital aurait apparu 80c+15v, avec la norme de la valeur ajoutée invariable. Mais pour que la norme des profits, qui est prioritaire, parce quelle est le motif et le but de la production, reste invariable, c-à-d. 20 %, il faut que léconomie de capital constant trouve son expression en accroissement du salaire, ayant en même temps une telle baisse de la norme de la valeur ajoutée que laccroissement du salaire ôte le même accroissement de la norme des profits. Dans ce cas, la réservation de la même norme des profits mène à la baisse de la norme de la valeur ajoutée de 133 % à 119 % à la nouvelle valeur invariable, qui augmente le salaire dune unité à la charge dune telle baisse de la valeur ajoutée. La valeur de la marchandise de 120 (85c+15v+20m) diminue jusquà 115 (80c+16v+19m) et léconomie de 5c mène à laccroissement du salaire avec 1v. Ainsi, avec une utilisation rationnelle des moyens des production, la marchandise devient moins chère, et le salaire plus grand !
« Le stimulant » à laugmentation du salaire à ces conditions est la baisse du travail matérialisé par des inventions techniques, des rationalisations, etc. Dans toutes les autres conditions égales, seulement la meilleure gestion, lutilisation plus rationnelle des moyens de production existants par des innovations, des découvertes, des économies, en général le perfectionnement de la production à un degré donné de productivité du travail, crée de telles conditions qui mènent à un accroissement immédiat du salaire. Cest la manière de créer une attitude soigneuse aux moyens de production, bien quils soient une propriété collective ! Parce que selon les ex-idées dénaturées, la propriété collective ne pouvait pas élever une telle attitude chez louvrier, en devenant de cette manière « à personne », une base au gaspillage. Elles nous prouvent que ce nest que la propriété privée qui « stimule » à la gestion. Il sera comme cela dans tous les cas ou la propriété de lEtat monopoliste est représentée comme une propriété collective !
Il faut rappeler aux messieurs les « communistes » qui devenaient perplexe devant la question pourquoi les ouvriers étaient indifférents à la propriété « collective », c-à-d., de lEtat, en la considérant comme « à personne », à quoi était du leur désaffectionnement pour les moyens de production. Ils avaient oublié que cela arrive dans tous les cas ou « louvrier est transformé en bétail »[iv]
« louvrier se comporte en réalité au caractère collectif de son travail, à sa combinaison avec le travail des autres dans un but commun, comme si cétait une force étrangère à lui ; les conditions de la réalisation de cette combinaisons sont pour lui une propriété d'autrui, dont le gaspillage lui aurait été indifférent si lon ne le forçait à économiser. » (Marx, « Le Capital », Vol.III).
On peut faire des économies sans la contrainte du capitaliste, et toute économie de moyens de production se reflète à laugmentation immédiate du salaire de louvrier. Cest de cette manière quon peut élever une attitude consciente et soigneuse à la propriété collective aux moyens de production existants, aux déchets, à la qualité de la marchandise, etc.
Ainsi nous pouvons résumer ce que nous avons dit dans les conclusions suivantes :
Si, à une productivité de travail invariable le capital constant diminue à cause dune utilisation économique, alors la norme de la valeur ajoutée invariable jusquà là est diminuée à un nouveau niveau pour que la norme des profits soit réservée en augmentant le salaire. Autrement, tout accroissement du capital à la norme invariable de la valeur ajoutée doit mener à laccroissement équivalent du salaire. Naturellement, cela avec la présomption dune réalisation pleine du produit !
Ainsi, dans les conditions de la norme de la valeur ajoutée invariable, laccroissement du salaire en tant que rapport social doit être Dv = D(v+m) et laccroissement du salaire individuel doit être Dv = D(c+v).
A peine avec lauto-augmentation du salaire que les ouvriers pourront être convaincus à la réalité du socialisme. Le salaire vaut mieux, beaucoup mieux que tous les autres « documents », « programmes » et « conceptions » et dautres papiers précieux pris ensemble. Avec laccroissement du salaire, est élevée la conscience aussi individuelle et collective déterminée par lexistence. Mais autrement nos théologiques du marxisme étaient des matérialistes aussi. Mais seulement à leur propre table !
La production à la propriété collective des moyens de production est réalisée à une norme constante de la valeur ajoutée. Et si le processus p' = const est indispensable à létablissement des nouveaux rapports de production, le processus M' = const vient dans le but de développer librement les forces productrices. Cest justement p' = const qui donne la possibilité de M' de devenir une constante aussi. Dans le cas contraire, si la loi p = const nest pas accomplie, M' ne pourra jamais être constant. La manière de production socialiste est mise en marche quand les rapports de production emportent la victoire par p = const faisant à cette base les forces productrices travailler librement à M' = const. Et si dans le premier cas on parle dégalité social, le second exprime la justice sociale. Et réellement, la justice sociale ne peut être quune fiction si une égalité sociale ne soit établie avant cela. La justice est une fonction de légalité, elle en est engendrée.
Les lois p' = const et M' = const, ayant une fois établi de légalité et de la justice dans une société, sont un obstacle à son future dislocation en classes. Elles excluent la possibilité que la société soit divisée en riches et pauvres, et que cette classes deviennent éternelles. La loi p' = const fait impossible la renaissance, même occasionnellement et inconsciemment, de linégalité sociale et delà de linjustice sociale, comme cela est arrivé à laurore de la société humaine avec lapparition de la propriété privée et de lEtat complètement inconsciemment et sans violence faisant de cette manière lhistoire humaine entière se répéter encore une fois.