SIXIEME CHAPlTRE

LE MARCHÉ

Dans le volume III du Capital, chapitre XXVII, comme partout, dans le cadre d’une courte analyse d’un peu plus d’une page en parenthèses on révèle non seulement le génie, mais aussi la modestie scientifique inimitable de grand Engels - un savant, égal au divin Marx. Il y marque avec de la maîtrise et ponctualité le conflit économique de notre temps - l’augmentation brusque de la production industrielle et la lenteur inadéquate de l’élargissement du marché. “Ce que l’industrie crée dans quelques mois, ne peut être consommé par le marché que dans quelques années.”[i] Le capital contemporain, en tant que capital du monopole d’Etat tache à résoudre ce conflit dans le cadre de la manière de production capitaliste à travers une régulation monopoliste de la production et du marché par la quantité de marchandises produites par quelques consortiums puissants et par leur accord au sujet des prix. Et cela est la preuve la plus évidente de la banqueroute de “la liberté de la concurrence célébrée depuis longtemps”.[ii]

L’élargissement lent du marché, son paresse en conflit profond avec l’élargissement de la production, est du avant tout à la demande solvable retardante, et même absente quelque part, du coté de l’énorme masse de consommateurs dans un pays donné, comme de moyens d’existence de la part de tous les salariés, mais aussi de moyens de production de la part des petits consommateurs industriels, c’-à-d., le marché est réduit par les bas revenus de la majorité des consommateurs, résultat de la “politique des revenus” réglée, d’un coté, et de la part de la haute concentration du capital dans la première subdivision de la production publique, de l’autre. C’est pourquoi, la production rejette des produits que le marché ne peut pas consommer. C’est une “contradiction exterminante par soi-même”.[iii] Mais lorsque la demande, soit de moyens d’existence, soit de moyens de production, obtient une solvabilité constante, qui peut être fait par des lois strictement déterminées, le marché sera en état d’accepter toute la production industrielle pour un temps beaucoup plus court que cela est observé lors de la production capitaliste - dans des délais proches à ceux de la production, c’-à-d., c’est alors que la production et le marché seront en synchronie et en unité.

“Pour que le prix marchand de marchandises identiques, chacune desquelles est pourtant produite dans des conditions à coloris individuel différent, corresponde à la valeur de marché, n’en déviant pas ni ascendant ni descendant, il est nécessaire que la pression, exercée par les marchands individuels l’un par rapport à l’autre, soit assez grand pour faire sortir au marché une telle masse de marchandises, correspondante à la nécessité publique, c’-à-d., une telle quantité d’elles dont la société est en état de payer le prix marchand.” (Le Capital, Vol.III, le texte souligné par moi).

Si la pression de la part de la concurrence est faible et les marchands ne sont pas en état de faire sortir cette masse de marchandises au marché - elles doivent être vendues au-dessus de leur valeur de marché. Si la pression est trop forte, c’-à-d., la masse des produits surpasse cette nécessité publique - les marchandises sont vendues au-dessous de leur valeur de marché. Et Marx ajoute que sous “nécessité publique” il faut comprendre le besoin public solvable, c’-à-d., la demande publique solvable. Ainsi, pour que le prix de marché soit correspondante à la valeur de marché, et pas varier autour d’elle, il faut que la masse des marchandises au marché corresponde à la nécessité publique. C’est cela qui arrive, par exemple,  aux moyens d’existence lorsque à l’échelle sociale Dv = D(v+m), ou encore plus clair à D(v+m) = D(c+v+m)II - l’accroissement de la masse des marchandises n’est pas ni surpassante, ni retardante, mais coïncide avec l’accroissement de leur nécessité publique”, c’-à-d., la demande publique solvable augmentée D(v+m), coïncide avec la masse augmentée des marchandises sorties au marché D(c+v+m)II et la pression des marchands n’est ni plus forte, ni plus faible du nécessaire. Et cela est la première condition, selon Marx, pour que les marchandises puissent être vendue à leurs valeurs - le prix de marché coïncidant à la valeur de marché.

Marx note que “la nécessité publique”, c’-à-d., ce qui règle la demande, est établit par “l’attitude de la valeur ajoutée entière au salaire”[iv], c’-à-d., de la norme moyenne de la valeur ajoutée qui doit être invariable, pour que cette nécessité publique puisse coïncider avec la demande - la masse de marchandises sortie au marché.

Marx nous fait apprendre que lorsque la demande et l’offre se couvrent mutuellement, alors les prix de marché coïncident avec les prix de production des marchandises. Quand le prix ne correspond pas à la valeur, si la demande surpasse l’offre, le prix de marché est déterminé par les marchandises, produites dans les pires conditions.  Inversement, si l’offre surpasse beaucoup plus la demande, le prix de marché est déterminé par les marchandises, produites dans les meilleures conditions. C’est pourquoi le but de la norme égale des profits est justement celui - placer tous les producteurs dans des conditions de production égales et faire le prix de marché coïncider de cette façon avec le prix de production, et l’offre correspondent à la demande. Ainsi, les prix de marchés coïncident-ils avec les prix de production,  parce que l’offre et la demande sont toujours couvertes l’une par l’autre. Et il est toujours comme cela, à cause de la coïncidence du prix et de la valeur, c’-à-d., le prix de l’achat et la valeur produite sont toujours la même chose.

Le prix de marché coïncide avec le prix de production de la marchandise encore pour le fait qu’avec la norme égale des profits toutes les conditions industrielles sont égalisées, c’-à-d., il n’y a pas de marchandises produites dans de pires et dans de meilleurs conditions - elles sont produites dans d’égales conditions, qui veut dire, que la valeur de marché et le prix ne sont plus déterminés par les marchandises, produite dans des conditions différentes, mais dans des conditions égales, à quoi le prix de marché coïncide avec le prix de production. Avec la norme égale des profits, acceptée par la production, on égalise toutes les conditions dans lesquelles les marchandises sont produites - vis-à-vis à des prix, impôts, roulement, facilités techniques - au lieu de les faire rester dans les pires ou dans les meilleures conditions, de cette manière influençant plus tard la valeur et le prix de marché.

Quand la valeur individuelle d’une marchandise donnée est au-dessous de celle de marché, à la norme moyenne générale des profits, des profits ajoutés sont réalisés. Cela se fait lors des innovations à la production.

“Le capitaliste, appliquant des moyens de productions perfectionnés, mais n’ayant pas encore été introduits à l’usage commun, vend à un prix inférieur au prix de marché, mais supérieur à son propre prix de production individuel, faisant de cette façon ses profits augmenter, jusqu’à ce que la concurrence ne l’égalise…” (Marx, Le Capital, Vol.III.)

Sous une norme générale des profits égale, l’application de méthodes de production nouvelles et perfectionnées, avant qu’elles soient devenu communes, impose que l’on vende à un prix, différant (inférieur) du prix de marché, mais pas supérieur du prix de production individuel, parce qu’il coïncide avec sa valeur, exprimé dans le fait que la norme des profits dans ce cas-là n’augmente pas mais, reste la même, c’-à-d., il n’y a pas de profits ajoutés. Le prix de production individuel inférieur au prix de marché n’aura garanti qu’un roulement plus rapide, jusqu’à ce que le prix de marché lui devient égal, mais rien de plus. Il y a des profits supplémentaires pour les capitalistes industriels lorsqu’ils produisent dans des conditions plus favorables que les moyennes. Mais avec la norme des profits égale les conditions industrielles sont également favorables pour tous. Alors, comme tous les producteurs travaillent non seulement dans les conditions les plus favorables, mais égales aussi, c’est justement pour cela qu’il n’existent pas des profits  supplémentaires à venir de la différence entre du prix production individuel au prix de marché.

Le prix de marché de la marchandise peut être augmenté au-dessus du prix de production, mais pas au-delà de la limite de sa propre valeur ajoutée (dans la production capitaliste). C’est pourquoi le prix de marché ne peut pas dépasser le prix de production si la valeur et le prix coïncident - la substance (c’-à-d., la valeur) est absente, permettant au prix d’accroître au-dessus d’elle. Le prix ne peut accroître que si est seulement quand une valeur supérieur à lui est présente. Le prix, par exemple lors de l’inflation s’élèvent, parce que les marchandises ont une valeur que les prix ont à atteindre. S’il n’y avait pas de valeur au-dessus d’eux, les prix n’auraient pu s’élever.

Le prix de production est le prix réglant, autour duquel les prix de marché gravitent à la norme moyenne des profits. Lors de la norme égale des profits, le prix de production est toujours réglante mais limite aussi, un prix maximum, au-dessous et jusqu’auquel pulsent les prix de marché. Lors de la norme égale des profits les prix de marché peuvent être inférieurs ou égaux, mais jamais supérieurs aux prix de production des marchandises. Dans un seul cas le prix de marché peut dépasser le prix de production - lorsque le producteur a versé à la circulation du capital supplémentaire, qui doit être compensé par le prix. Mais cela ne veut point dire, que le prix est plus grand que la valeur. Inversement, il toujours coïncide avec elle.

Le prix de marché peut être inférieur ou égal au prix de production. Si la demande dépasse l’offre pour une longue période, faisant comme cela le prix de marché supérieur au prix de production, cela veut dire que quelque part dans le processus de production du socialisme il y a une certaine désorganisation, ayant mené à l’absence de correspondance entre prix et valeur. Alors la norme générale des profits a cessé d’être égale, en se transformant en norme moyenne, et le socialisme s’est transformé en capitalisme!

La cause de ce croisement de valeur et de prix est la norme moyenne des profits, c’-à-d., la prise de la moyenne des valeurs différentes comme un prix de production commun. Le croisement entre valeur et prix existe chez la concurrence, chez le monopole, résultat dans les deux cas de la moyenne des profits - mieux exprimée dans le premier cas et moins - dans le second. C’est justement le concurrence qui fait cette égalisation des valeurs en produisant un prix de production moyen, alors que le monopole arrive à cela d’une autre façon - le prix monopole élevé au-dessus de la valeur dans un certain cas est compensé par un prix monopole bas, inférieur à la valeur dans un autre à la valeur complète créée. Ainsi, dans les tous les deux cas les prix varient autour de leur valeurs. Et avec la norme des profits égale prix et valeur coïncident déjà non seulement lors de la composition moyenne, mais lors de toute composition du capital. De son coté, l’unité de prix et de valeur établit un équilibre entre demande et offre, celui-ci menant à la coïncidence des prix de production et de marché. Et “l’équilibre entre demande et offre … supprime l’influence de la concurrence.”[v] Ainsi, l’équilibre entre demande et offre dans le cadre d’un marché libre (c’-à-d., sans monopole) est le seul à éliminer la concurrence, rien d’autre, aucun acte administratif. Mais il faut que cet équilibre soit toujours maintenu, pour qu’on puisse éliminer la concurrence de façon durable et finale et avec elle - les déviations entre valeur et prix. Le monopole peut aussi éliminer la concurrence, mais sans supprimer les contradictions entre valeur et prix, au contraire, il les approfondit. Des les deux maux du capitalisme le monopole est le plus grand - il est une négation complète, des fers de sa propre manière de production. Le monopole est une négation nue de la concurrence, sans être la solution des contradictions aiguës du capitalisme. C’est pourquoi la concurrence a été dressée en culte par les apologistes de ce système, cherchant la muselière pour le monopole, mais ne réduisant sa restriction  qu’à la législation anti-monopoliste sans point le déraciner.  Mais de nos jours aussi on comprend sous concurrence seulement son rôle positif en tant que moteur du progrès, négligeant son coté négatif - justement que le versement de capitaux d’une sphère de production à une autre, tout comme dans une même sphère est accompagné par un énorme gaspillage de travail public et de moyens, d’une dépense inutile de temps de travail public, au lieu de son économie, d’une certaine cessation ou retard du développement des forces productrices, malgré la poussé générale de leur mouvement en avant. C’est ce coté négatif de la concurrence qui supprime la norme générale égale des profits, éliminant la concurrence des capitaux. Mais la concurrence de la production, c’-à-d., son coté positif, est réservée sous une autre forme - en tant que concurrence de la force de travail, comme concurrence à augmenter les revenus - le salaire justement. C’est celui-ci - le salaire, qui stimule, encourage l’implémentation impétueuse et continuelle de nouvelles technologies, portant de plus et de plus grands revenus aux ouvriers qui les réalisent. Alors que éliminant la concurrence des capitaux, on arrête la dissipation de travail public, on réalise de l’économie de temps de travail, donnant de cette façon une meilleure efficacité du système économique que celui du capitalisme.

L’aspiration continuelle aux profits maximum mène à cela que les normes différentes des profits sont constamment réduites à une norme moyenne par la concurrence, cela veut dire que la norme générale des profits, en tant qu’une norme moyenne cherche un tel niveau auquel finalement le capital le plus gros sera le seul à s’imposer dans la concurrence, désirant à imposer à tous ses concurrents sa propre norme des profits, qui n’est plus moyenne, mais monopole. Ainsi, avec le développement de la concentration et particulièrement de la centralisation du capital, arrive-t-on à la banqueroute inévitable de la concurrence libre, on met la fin du capitalisme du marché libre et passant par le capitalisme monopoliste on arrive au capitalisme de monopole de l’Etat, qu’est le capitalisme moderne de la fin du XX-ème siècle. Aussi la concurrence, glorifiée et prônée lors de la norme générale moyenne des profits est-elle héréditairement accablée, génétiquement inclinée à son auto-négation et disparition. La réduction spontanée des normes différentes des profits à une moyenne est justement le boomerang de la concurrence libre qui revient à la tuer. Chez le capitalisme du marché commun, l’appât pour la migration des capitaux entre les branches différentes de la production n’est pas la valeur, mais le prix de production différant d’elle. C’est  pourquoi lors de leur coïncidence, qui ne se fait qu’avec la norme égale des profits, cette migration s’arrête, devenant inutile - un capital cherchant soit le prix, soit la valeur dans une sphère donnée est la même chose. À des normes des profits différentes la migration des capitaux est terminée lorsque les conditions de l’appropriation des profits sont égalisées. Et lors d’une norme égales des capitaux, lorsque les conditions de l’appropriation sont dès le début égalisées, la migration de capitaux ne commence jamais. Cette migration, ce prélèvement de capitaux n’est point nécessaire, parce que la norme égales des profits place tous les producteurs dans des conditions qui sont non seulement égales, mais sont les plus favorables possible, c’est pourquoi il n’est pas nécessaire qu’un profit maximum soit cherché dans une autre sphère ou branche de la production.

Sous une norme commune moyenne des profits seulement chez les capitaux à la composition moyenne le prix coïncide avec la valeur de la marchandise. “Tous les autres capitaux, à n’importe quelle composition, sous la pression de la concurrence tachent de s’égaliser aux capitaux à la composition moyenne.”[vi] Donc, il existe une telle tendance que les prix de production deviennent une forme transformée de la valeur. Au lieu que cela soit fait d’une manière pénible par la concurrence et ne soit jamais réalisable, lors de la norme égale des profits le résultat est immédiatement obtenu. Par rapport à des capitaux différents mais à la masse égale la concurrence aspire à obtenir des parts égales de la masse entière de la valeur ajoutée, produite par le capital collectif entier, elle tache à distribuer la valeur ajoutée entière proportionnellement à la masse du capital. Ce que la concurrence ne peut pas faire, est fait par la norme égale des profits! Avec quoi la concurrence ne fait plus partie des forces nécessaires à ce but, elle devient inutile en tant que facteur de la régulation de la production et du marché.

Pourquoi la concurrence crée-t-elle des idées fausses à la surface de la vie économique? Parce qu’elle dont la tache et de réduire les normes différentes des profits à une moyenne, par son effet dévie continuellement  les prix de leurs valeurs,  tournant les choses sens dessus dessous et “de cette façon dans la concurrence tout apparaît sous un faux jour”[vii], c’-à-d., il semble comme la valeur n’est pas déterminée par le temps de travail, tout comme la nature de la valeur ajoutée ne vient pas de travail non-payé. Alors que avec la norme égale des profits tout vient à sa place après avoir éliminé l’influence de la concurrence dans cet aspect justement - en détermination de la norme générale des profits. La concurrence dénature les idées, dit Marx, et il a raison. Tandis que le monopole les change ou les élimine directement.

Comme sous la norme égale des profits toutes les marchandises sont produites dans des conditions égales et les plus favorables, elles ne sont pas vendues ni au-dessous, ni au-dessus de leur valeurs individuelles, mais justement à ces dernières. Et ce n’est qu’une condition préalable qui, si le marché n’existait pas, aurait été absolument réalisable. Cependant, force à la présence du marché, les normes des profits réelles individuelles dépendront de leur réalisation et sans qu’il soit nécessaire qu’elles soit égales, elles s’efforceront d’être égales. Après avoir accepté la norme générale des profits comme égale, chaque producteur est intéressé à y être égal, à réaliser sa norme individuelle  jusqu’à la dimension de la norme générale, après qu’il en a les conditions préalables. Personne ne force personne à travailler sous une norme égale des profits. Les ouvriers mêmes sont le plus intéressés à cela, à la norme égale des profits, parce que ainsi et seulement ainsi ils peuvent recevoir le maximum possible et non pas le minimum possible de leur salaire relatif à un cycle de production donné. La norme égale des profits est un but, une tache minimum qui doit être accomplie au marché, et pas une norme des profits garantie, qui sera sûrement obtenue bien que l’entreprise ait eu des résultats économiques négatifs. Au contraire, les entreprises arriérées ne sont aucunement encouragées par une norme des profits garantie. Rien de cela. Toute norme des profits doit être réellement réalisée dans des conditions économiques normales du marché. Tout augmentation de la norme des profits individuelle au-dessus de la norme générale est permise, mais qui doit immédiatement égalisée à la norme générale par augmentation du salaire. Personne ne force personne à avoir une norme des profits supérieure à celle qu’il pourra réaliser. Ni garantir l’obtention de profits sans aucun effort. Ce qui est garanti, ce qui est obtenu par la norme égale des profits, est la préparation à la vente, à la réalisation de la marchandise de tout producteur dans les meilleures conditions possibles - créée par la condition que la réalisation dans de meilleures conditions industrielles est inclue dans le prix.

Dès ici, si dans ces conditions optimales, les meilleures possibles, créées préalablement, le producteur ne saura obtenir une norme des profits égale à la générale, mais inférieure, il ne peut reprocher que lui-même, parce que les profits réalisés ne seront pas suffisants à la reproduction normale de l’entreprise. Si la norme réalisée est inférieure à la générale, bien qu’on ait évalué une norme plus élevée dans le prix de la marchandise, cela ne sera problème que pour ce producteur seulement. Donc, son but est atteindre la norme générale des profits. Il est clair qu’il est possible qu’il y ait, dans de cas semblables, des déviations temporaires, des fluctuations séparées entre prix de marché et valeur, mais elles ne doivent être que des exceptions - rares et occasionnelles. Il est évident que le marché n’exclut pas la possibilité qu’une différence soit présente entre la norme des profits préalablement inclue au prix de la marchandise (la norme générale des profits) et cette norme qui est réalisée en effet après dans le cadre du même processus de production. Le marché montrera non pas s’il est possible d’y avoir une norme égale, mais qu’il ne peut pas y avoir une norme supérieure à la norme générale, acceptée pour égale dans la production. Ce sont des contradictions entre production et circulation, entre industrie et marché. Une norme des profits égale dans la production, mais qui peut être différente au marché. Une norme individuelle différente, mais pas supérieure à la norme des profits générale!

Si, la productivité du travail invariable,  la norme des profits individuelle baisse au-dessous de la norme générale après avoir été sur le marché, cela veut dire qu’une partie de la valeur ajoutée a été réalisée qui a autrement été incluse dans le prix de la marchandise à norme générale des profits, mais le roulement lent, par exemple force au marché restreint, n’a pas rétablit la valeur entière de la marchandises au cours du processus de sa réalisation. Est-ce que cela signifie que dans ce cas-là le prix de marché doit baisser au-dessous de la valeur de la marchandise pour qu’il y ait cependant une certaine réalisation et une certaine valeur ajoutée? - C’est comme cela - mais la perte reste une perte ou plutôt un profit manqué! Elle peut être compensée par un futur roulement qui sera plus rapide ou par une série de roulements qui, en créant une plus grande masse de valeur ajoutée, pourront égaliser la norme des profits donnée avec la générale. Cette analyse montre qu’il peut y avoir une baisse des prix mais jamais une élévation! Un obstacle en est la norme générale des profits, acceptée comme une quantité égale est constante par tous les producteurs. Lors de la productivité du travail augmentée les prix deviennent plus bas, mais sans être baissés, c’-à-d., ils toujours coïncident avec la valeur des marchandises et ne sont pas inférieurs à elle.

Si dans la production d’une certaine unité de produits il y a du capital avancé de 100  unités (85c+5v) à norme des profits générale p' = 20 % et à norme de la valeur ajoutée m' = 133%, cela veut dire que cette production doit être vendue au prix de 120 unités. Cependant, si le marché n’a pas approuvé cette production et après un certain roulement elle n’a pas été réalisée dans son tout, mais la valeur réalisée qui a été retournée est, disons, 115 unités, alors 5 unités des profits préalablement calculés ne suffisent à la reproduction normale. La somme de 115 rétablit le capital avancé entier, mais les profits ne sont pas suffisants à la reproduction future, faisant la norme réelle des profits baisser à 15 %.  Donc, le volume de la production marchande doit comprendre le capital avancé + les profits qui sont préalablement poursuivis comme but, parce que dans le cas contraire il faudrait plus tard chercher une compensation des profits manqués.

Dans le cas donné le prix de marché peut baisser au-dessous du prix de production, et donc au-dessous de la valeur. Mais le cas inverse n’est pas possible, c’-à-d., un prix de marché plus élevé que la valeur, parce que le prix de production et un prix  limite - la norme générale des profits n’est pas moyenne pour pouvoir chercher de la compensation dans les hésitations autour de la valeur, c’-à-d., il n’y a rien de produit par-dessus de la valeur, pour que le prix puisse s’élever par-dessus d’elle, pour que le prix de marché dépasse le prix de production. Si, cependant, à partir d’un roulement plus vite ou d’une économie de matières premières et de matériels on réalise une production marchande de 125 unités au lieu de 120, cela signifie que le roulement ou l’économie ont procuré 5 unités de valeur nouvellement créée plus que les 120 qui ont été normalement calculées. Alors ces 5 unités doivent être distribuées de façon que le norme des profits reste égale à la générale, c’-à-d., pour qu’il reste p’ = 20 %, il faut qu’une partie de ces 5(v+m) soit transformée en salaire, dans notre cas - 4v+1m. Et cela veut dire que la norme des profits augmentée par le roulement soit baissé à un tel niveau, ou l’accroissement du salaire laissera la norme des profits invariable, après quoi le salaire aussi restera invariable. Dans ce cas m' baisse de son augmentation de 167% à 111%, c’-à-d., il descend même plus bas que son niveau initial de 133%. Il est clair que si une telle augmentation est un acte singulier, alors la baisse de m' est aussi singulière. C’est le paiement supplémentaire de la force de travail, le salaire supplémentaire, à part du salaire avancé déjà rétablit de 15v, qui doit être réavancé pour le cycle suivant de la production. Alors que ce 1m est le paiement supplémentaire de l’équipe de management, du personnel administratif pour son marketing réussit visant la réalisation de la production. Autrement dit, toute organisation du travail améliorée, réalisée au marché, dans les conditions d’une productivité du travail invariable, au lieu d’augmenter la norme des profits, restant invariable, augmente le salaire par le mouvement inverse de la norme de la valeur ajoutée - m' baisse de la manière où l’accroissement Dv ôte la valeur accrue Dp'. Ainsi l’augmentation de la norme des profits (qui peut se faire par des voies différentes) est toujours réduit à la norme invariable et égale des profits - justement par m'. Tout accroissement de la norme des profits dans d’autres (capitalistes) conditions signifie accroissement du salaire dans ces conditions (socialistes) avec la réservation de p' au même niveau. Dans le cas contraire, si ces 5(v+m) restent comme 5m, en tant que valeur ajoutée, ils seront appropriés par voie privée, avec quoi la norme des profits augmentera, mais ne sera plus la même.



[i] Marx, Le Capital, Vol.III.

[ii] Marx, Le Capital, Vol.III.

[iii] Marx, Le Capital, Vol.III.

[iv] Marx, Le Capital, Vol.III.

[v] Marx, Le Capital, Vol.III.

[vi] Marx, Le Capital, Vol.III.

[vii] Marx, Le Capital, Vol.III.

 

Septieme chaptitre - LA RENTE